Bien qu’en apparence nous paraissions cloisonnés, nous sommes en réalité un système ouvert sur le monde.
Cette conception est difficile à se représenter mais il existe sur le plan mathématique une structure qui exprime parfaitement cette idée, c’est la bouteille de Klein. Ce qui est dehors est en continuité avec ce qui est dedans et inversement. Il existe une interface permanente entre l’extérieur et l’intérieur.

Notre être dans sa globalité est une usine de transformation, tant sur le plan physique que psycho affectif. Nous convertissons continuellement les informations qui nous entourent, qu’elles soient physiques ou plus abstraites (les aliments, l’oxygène, les sons, les informations visuelles, de toucher, les paroles des autres, de la TV, les conseils de nos amis etc…).

Notre survie et notre bien-être dépendent de la façon dont nous transformons ces informations, et notre santé est le résultat de notre capacité à nous adapter à ce qui nous entoure, aux expériences que nous rencontrons, à ce que nous ingérons, etc… En somme, à ce qui Est. 

Si certaines choses nous sont difficiles à vivre, c’est que nous sommes dans l’incapacité de traiter ces informations. C’est le cas par exemple de certaines intolérances alimentaires, d’allergies, du refus de voir certaines personnes ou de vivre certaines situations, etc… Ces empêchements sont le signifiant d’une désadaptation vis à vis du monde.
Ce ne sont pas les informations qui posent problème, une information n’est pas bonne ou mauvaise par nature, ce sont nos réactions à elles qui déterminent notre état.

Parfois certaines informations sont trop violentes ou trop puissantes pour que nous ayons le temps de nous adapter. Sur le plan physique c’est l’ingestion d’un poison par exemple. Sur le plan affectif, cela pourra être le fait d’apprendre le décès brutal d’un proche.

Quand nos capacités d’adaptation sont dépassées, au pire nous mourrons (poison par exemple), au mieux nous créons un verrou pour essayer de survivre à cette information.
En créant une résistance aux informations de même type, ce verrou se transformera bientôt en frein de vie.
Si je me suis senti trahi par quelqu’un, je peux avoir peur que ça se reproduise et par exemple devenir méfiant, ou me désimpliquer de mes relations pour ne plus risquer de souffrir. Mon regard sur le monde n’est alors plus neutre, je le vois au travers des lunettes de mes souffrances.

Petit à petit, nous cumulons les noeuds et nous nous « désadaptons » au monde. En conséquence, les informations circulent moins bien et nous devenons réactifs à de plus en plus de choses. C’est comme ça que dans le temps nous tombons malade (tant sur le plan physique que psycho-affectif).

 En nettoyant nos lunettes, l’étiomédecine nous aide à lâcher nos verrous et donc à retrouver notre capacité d’adaptation au monde, nous permettant de traverser les expériences avec plus de souplesse et de liberté. Nous récupérons du même coup une meilleure santé.

Nb : Nous sommes libres de ne pas aimer certains aliments ou personnes. Il existe toutefois une différence entre « ne pas aimer » (qui est une liberté) et « bannir » (qui exclut).
Nous sommes sensés pouvoir nous adapter, dans une perspective d’équilibre, aux fruits de la création, aux différentes facettes de ce qui Est.
Quid de ceux qui refusent certaines informations? (aliments, pensées, expériences, etc…). N’est ce pas en soi, en plus d’être une forme d’intolérance, une façon de se couper d’une partie de la création, de s’exclure de la vie?

« J’ai l’esprit large et je n’admets pas qu’on dise le contraire ». Coluche

 

David Jegou, praticien en étiomédecine

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