Avez vous remarqué que certaines personnes évoluent et se réalisent (concrétisent leurs prises de conscience)? Connaissez vous à l’inverse des gens qui stagnent malgré ce dont ils ont « déjà conscience »?

Il m'apparaît de plus en plus évident que notre accomplissement advient quand nous devenons acteurs du changement et que nous prenons la responsabilité de ce qui nous arrive. Il ne s’agit en fait presque jamais de chance, d’intelligence ou de quelque don du ciel,  mais toujours d’attitudes.

Nous ne sommes victimes de la vie, de la malchance, des autres et des circonstances que jusqu’à ce que nous comprenions que nous avons une part de responsabilité dans ce qui nous arrive. La quasi totalité de ce qui se présente à nous n’est en fait que le résultat d’une multitude de petits (ou grands) choix effectués à un moment.
Et bien que certaines expériences s’imposent à nous, c’est notre gestion des évènements qui détermine notre évolution. En conséquence c’est en expérimentant que nous découvrons qui nous sommes.

« Nous ne pouvons pas changer notre passé. Nous ne pouvons pas changer les actes d’autrui. Nous ne pouvons pas changer l’inévitable. La seule chose que nous pouvons modifier, c’est notre attitude face à la vie et à ses évènements». Charles R. Swindoll.

Libérer les freins de vie en soin d’étiomédecine est une chose, ce que les patients en font en pratique en est une autre. En débloquant les verrous, le soin redonne un potentiel d’évolution au patient. C’est lui qui en fera quelque chose (ou non) dans sa vie. Nous allons explorer ici quelques attitudes qui permettent au soin de se concrétiser dans la vie des patients.

A- L’implication/ La responsabilité

S’impliquer dans ses choix, dans sa vie, nous permet de nous remettre au milieu des choses, d’arrêter de subir. Il n’y a pas de changement tant que nous ne nous considérons pas comme responsables de ce qui nous arrive. 
C’est comprendre que là où j’en suis aujourd’hui est le résultat de milliers de petits choix antérieurs et que là où j’en serai demain sera le résultat de mes choix d’aujourd’hui.

En soin, j’aime prendre l’image du bateau. Un thérapeute peut vous aider à lâcher les amarres, mais si vous ne vous tenez pas à la barre, vous ne ferez que subir le vent et les courants, vous considérant comme victime des circonstances, des autres et du système.

Pour Max Bernardeau « l’implication est l’état de celui qui choisit l’expérience, plutôt que de la subir. »
« C’est quand une personne s’implique personnellement qu’elle peut grandir et évoluer » Herbert Otto.

La responsabilité est aussi parfois de faire ce qu’il y a à faire.

B- La cohérence

La cohérence est le fait d’être en alignement entre ce qu’on ressent, ce qu’on fait et ce qu’on dit.
Si vous savez ce qu’il y a à faire et que vous ne le faîtes pas, comment pouvez vous espérer un changement, ou même seulement aller bien?
Si vous sentez que votre situation au travail ou ailleurs ne vous rend plus heureux depuis des années, pourquoi continuer dans des choix qui ne vous font plus vibrer? Attendez vous un miracle?

Être en cohérence nous permet de nous sentir en alignement avec nous même. En alimentant notre sentiment d’accomplissement elle devient la condition sine qua non de la sensation de réalisation de soi.  

Ajoutez de la spontanéité à la cohérence et vous obtenez l’Authenticité.

C- La vacuité

La vacuité est un état d’ouverture à ce qui Est. C’est l’espace qui nous permet d’accueillir quelque chose de nouveau dans notre vie. 
Interrogeons nous une seconde… Comment espérer qu’il se passe quelque chose de nouveau quand nous n’avons pas l’espace pour que ça arrive, quand par exemple nous courrons à droite à gauche dans une vie millimétrée, se reproduisant presque à l’identique chaque jour?

L’évolution est permise lorsque nous acceptons les expériences nouvelles, avec tout ce qu’elles nous apprennent de nous. Sans espace pour recevoir de l’inattendu dans notre vie (idées, expériences, personnes, contradictions etc…), nous n’évoluons pas. 
Et puis, c’est quand même super sympa le nouveau, non? Nous vibrons beaucoup plus pour ce que nous découvrons que ce que pour nous connaissons déjà.

D- L’orgueil/L’humilité

Il s’agit ici de notre réaction face aux choses. Savons nous apprendre de la vie ou restons nous plantés sur ce que nous « savons », refusant d’être mis en défaut devant les autres (ou nous même)?

Notre orgueil nous prive d’une grande partie de ce que nous pouvons apprendre. Nous évoluons quand nous avons l’humilité de dire « je ne sais pas » et d’être ainsi ouvert à la vie.
Cela revient à sentir quelle est notre place au sein du Tout, somme toute bien modeste.

« L’humilité est la conscience des infinis » Max Bernardeau  

Nous sommes donc bien le facteur clé du changement, d’où l’intérêt d’un « travail sur soi ». Cependant et comme nous le verrons dans cet article (développement personnel et étiomédecine), vouloir évoluer n'est pas gage d'évolution. À corps défendant, certaines mutations peuvent être impossibles.

Le soin en étiomédecine est donc un formidable outil pour nous aider à lâcher ce qui constitue pour nous des freins de vie et d’ainsi évoluer… si et seulement si nous avons la rigueur de suivre nos ressentis.

David Jegou, praticien en étiomédecine

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