Bien qu’étant très efficace dans les démarches classiques de soins (symptômes ou maladies handicapantes, situations de vies difficiles, etc…), l’étiomédecine est également en parfaite adéquation avec une démarche d’évolution personnelle.

Dans l’approche classique du développement personnel, nous apprenons que pour changer et évoluer, il suffit la plupart du temps d’appliquer des techniques purement mentales, allant de l’auto-persuasion à la pensée positive. 
Ces conditionnements mentaux créent souvent l’illusion temporaire d’un réel changement grâce à ces choses « qu’on a mises en place ». Malheureusement, petit à petit nous n’arrivons plus à maintenir ces efforts et nous n’obtenons pas les résultats souhaités, comme si nous restions enchaînés à nos vieux fonctionnements, nos vieilles habitudes.

Notre conscient est bien moins puissant que ce qui est stocké dans notre inconscient et que nous reproduisons de manière automatique. Pensez au nombre de fois où vos bonnes résolutions du nouvel an se sont ramollies devant l’odeur du rôti venant du four…

A de très nombreuses reprises, j’ai constaté que nous ne pouvons évoluer en force, car même si notre mental veut obtenir quelque chose, ce n’est pas lui qui commande.
Cette chaîne qui nous maintient, ce qui a créé ces fonctionnements limitants, ce sont nos mémoires de souffrances ou de conditionnements inscrites dans notre plan cellulaire.

Imaginons que vous ayez peur des chiens. Après un long travail de conditionnement et de visualisation par la pensée positive sur « nos amis les bêtes » vous décidez, à présent ragaillardi, de marcher dans la rue vous jurant que vous ne tressaillerez pas à la vue du premier chien. Malgré tout quand l’heure de la rencontre a sonné, vous sentez que votre corps se raidit et vous ne pouvez vous empêcher de faire un petit détour pour éviter la bête.
Bien que votre mental aimerait passer outre, vos cellules elles sont toujours imprégnées de vos peurs. L’expérience se fait alors à corps défendant. 

De la même façon, nous réagissons de manière complètement automatisée en face de certaines situations ou personnes. Parfois, nous avons aussi la sensation que des schémas se répètent ou que nous n’arrivons pas à sortir de certaines situations, nous sentant dans une impasse.
    
L’évolution n’est permise que quand nous avons lâché nos chaînes. C’est bien là toute la dimension et l’intérêt de l’étiomédecine. 
Ne plus avoir peur, pardonner, être heureux, confiant, libre etc.. n’est pas une question de volonté. Nous ne pourrons y accéder tant que nous porterons l’empreinte cellulaire d’une mémoire de souffrance. Celle ci créant une résistance, une non neutralité, elle nous destitue de l’accès à ces expériences de manière optimale.

Tant que je porte la peur des chiens, je ne peux vivre la totalité des expériences que je pourrais vivre avec eux, la joie, les jeux, les caresses, les balades, me privant ainsi d’un pan entier des vécus possibles à leur contact.

Est-il alors étonnant de voir autant de personnes stagner après de nombreuses années de développement personnel ou de travail sur soi? Comment évoluer si vous n’avez pas lâché vos limites internes qui verrouillent tout ou partie de l’accès à ces expériences?
Je soutiens l’idée qu’une démarche de développement personnel devrait avant tout passer par une phase de « dépouillement » (de nettoyage) personnel, où nous nous débarrassons de toutes les étiquettes, des freins à la liberté de penser, d’être, de tous les conditionnements qu’on a posé sur nous et qui entravent l’accès à notre être profond et à ses aspirations.
En somme, de se débarrasser de ce qui n’est pas nous et d’alors obtenir un regard nouveau sur les choses.

 

David Jegou, praticien en étiomédecine

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